État des canaux de récepteurs GNSS et des constellations de satellites en orbite

via Trimble Geospatial

Le nombre de canaux offerts par les récepteurs GNSS semble augmenter de plus en plus : 555, 672, 1 408... mais qu'est-ce que tout cela signifie alors qu'il n'existe qu'environ 120 satellites de navigation opérationnels en orbite ? S'agit-il d'une supposition selon laquelle « plus il y en a, mieux c'est » ?

Jetons un coup d'œil sur ce qui se passe réellement entre l'espace et la Terre, et explorons pourquoi il existe tant de canaux de récepteurs avec relativement peu de satellites en orbite.

Aux débuts de l'ère des récepteurs GPS, il existait une corrélation directe entre le nombre de canaux d'un récepteur et le nombre de satellites que ce dernier était capable de repérer. Par exemple, un récepteur Trimble 4000S possédait seulement 6 canaux, chacun desquels pouvait assurer le suivi du signal L1 sur un seul satellite. À l'époque, les satellites d'essai GPS transmettaient uniquement un signal connu sous l'appellation « L1 Coarse Acquisition », d'où le nom de code « L1C/A », lequel était destiné à un usage civil.

Avec le lancement des satellites GPS de production vers la fin des années 1980 et 1990, la technologie des récepteurs GPS a connu des avancées à la fois en termes de fonctionnalité et de miniaturisation. Les récepteurs Trimble pour l'arpentage étaient dotés d'une technologie propriétaire leur permettant d'assurer le suivi du signal militaire L2 émis par les satellites GPS. Chaque satellite GPS diffuse des signaux sur les bandes L1 et L2. Le « L » dans L1 et L2 désigne les signaux radio micro-ondes de la bande L dont la fréquence varie entre 1 et 2 GHz (1 000 à 2 000 MHz).

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